Qu’est-ce que le risque de non-conformité ?

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Risque de non-conformité : définition

Les règles de conformité visent à protéger les consommateurs et leurs données privées, y compris les données des patients, les données financières et les informations personnelles identifiables (PII ou Personal Identifiable Information).

Les entreprises adhèrent aux règles de conformité en matière de stockage, d’accès aux données et de protection des données privées afin d’éviter de lourdes amendes en cas de violation.

Ces réglementations imposent à l’entreprise la responsabilité de s’assurer que les meilleures pratiques sont utilisées lorsque les clients leur confient leurs PII.

Les risques de non-conformité résident dans la manière dont les organisations déploient les outils de sécurité et appliquent les bonnes pratiques pour préserver l’intégrité et la confidentialité des données.

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Qu’est-ce que le risque de non-conformité ?

Au fur et à mesure qu’une organisation construit son infrastructure, ses règles de codage, ses stratégies de stockage de données et ses procédures d’application, elle doit protéger les données stockées de la meilleure façon possible.

Les petites entreprises qui ne connaissent pas les bonnes pratiques en matière d’intégrité et de protection des données ont besoin d’aide pour mettre en place des procédures de sauvegarde efficaces.

La conformité aide les organisations à établir une feuille de route pour déterminer la manière dont les données vont être stockées et protégées. La conformité permet également de déterminer les règles d’autorisation et de définir qui doit avoir accès aux données.

Les facteurs de risque sont utilisés pour quantifier les menaces et les personnes mal intentionnées ciblant les données sensibles. Les risques de non-conformité sont les facteurs qui affectent le statut de conformité actuel d’une entreprise. Le risque est souvent quantifié numériquement et monétairement pour déterminer la perte potentielle si un attaquant pénètre les défenses de l’infrastructure et obtient des données privées.

Si l’entreprise n’est pas conforme, elle risque de se voir infliger de lourdes amendes. Pour éviter ces amendes, les organisations évaluent le risque et appliquent des contrôles de sécurité basés sur des normes réglementaires telles que celles établies par HIPAA, PCI-DSS, SOX, RGPD, et plusieurs autres.

Risques de non-conformité les plus courants

Le risque est géré en identifiant les maillons faibles dans la protection des données. Le risque de non-conformité peut provenir d’une erreur humaine, d’une mauvaise configuration de la sécurité ou d’un oubli dans la logique applicative.

Une fois le risque identifié, les administrateurs peuvent le gérer à l’aide d’outils de sauvegarde, de processus logiques et de systèmes de surveillance.

Les risques de non-conformité les plus courants incluent :

  • L’erreur humaine : le phishing (ou hameçonnage) et l’ingénierie sociale menacent de mettre vos données en danger. Ces deux menaces réussissent grâce à l’erreur humaine. Si les employés ne sont pas entièrement formés et sensibilisés aux attaques de phishing et aux menaces courantes d’ingénierie sociale, cela ajoute un risque pour l’entreprise.
  • Le manque de surveillance : la surveillance est une exigence de plusieurs règlements de conformité. La surveillance aide les administrateurs à identifier les menaces en cours et fournit des alertes en cas de violation des données. Grâce à la surveillance, une entreprise peut réduire la gravité d’une violation et réduire les amendes associées au risque de non-conformité après une violation.
  • Le stockage inapproprié : les données sensibles doivent être cryptées et protégées par des règles d’autorisation et d’authentification pour être stockées. Les données divulguées en clair au public exposent l’entreprise à une violation des données et enfreignent les règles de conformité.
  • L’absence d’audit des accès : les réglementations comme l’HIPAA et le RGPD prévoient des règles strictes en matière de pistes d’audit. Chaque fois que quelqu’un accède à des données sensibles, cela doit être consigné dans une de ces pistes. Ces dernières sont utilisées dans le cadre d’une enquête sur une violation de données.
  • Les mauvaises configurations : de simples erreurs de configuration peuvent entraîner de graves violations de données. Si les contrôles de sécurité ou une infrastructure sont mal configurés pour protéger leurs données, l’entreprise pourrait ne pas être conforme et se voir infliger de lourdes amendes en cas de violation des données. Les configurations de l’ensemble de l’environnement doivent être testées avant le déploiement en production.

Comment évaluer le risque de non-conformité ?

Les violations des règles de conformité et le risque associé aux acteurs de la menace doivent être évalués avant de pouvoir être gérés.

La gestion des risques consiste à définir des outils et des procédures pour protéger les données, mais la première étape consiste à évaluer l’environnement pour détecter toute violation de la conformité.

L’évaluation des risques a ses propres bonnes pratiques, mais la façon dont elle est effectuée dépend souvent de l’entreprise et du type de données stockées. Par exemple, un organisme de santé doit respecter la réglementation HIPAA et des évaluations spécifiques à cette réglementation doivent donc être réalisées.

Les entreprises évaluent les risques en effectuant d’abord un audit, souvent assisté par des solutions numériques de gestion des risques de non-conformité. L’infrastructure, les contrôles de sécurité, les procédures actuelles de reprise après sinistre, les applications, les contrôles d’autorisation et d’authentification, les emplacements et la technologie de stockage, ainsi que les éventuelles variables de l’environnement cloud ne sont que quelques-uns des éléments informatiques examinés lors d’un audit. L’identification des ressources et des règles de conformité associées à l’infrastructure indique à l’entreprise où se situe le risque.

Un auditeur effectue un contrôle en utilisant ses propres préférences ainsi que des cadres d’évaluation des risques déterminés par l’infrastructure de l’entreprise. L’objectif de ces cadres est d’appliquer un processus standard pour hiérarchiser les risques, partager les informations avec les employés et les parties prenantes et fournir une feuille de route pour la remédiation et le déploiement des contrôles de sécurité.

Une évaluation hiérarchise le risque afin que les auditeurs puissent l’attribuer à l’équipe appropriée et déterminer les procédures adéquates à mettre en œuvre pour le gérer. Le risque ne peut jamais être réduit à 100 %, mais une évaluation approfondie accompagnée de procédures de sécurité déployées permet de le réduire considérablement. L’évaluation et la gestion des risques sont également nécessaires pour réduire le nombre de violations de la conformité afin que l’entreprise évite les amendes associées à une surveillance négligente des exigences réglementaires en vigueur.

Exemples de risque de non-conformité

Plusieurs erreurs de sécurité contribuent au risque de non-conformité.

Ces erreurs sont liées, d’une part à la manière dont les utilisateurs travaillent avec les données, et d’autre part à la façon dont les outils les protègent des attaquants. L’une des exigences communes aux règlements de conformité est le maintien des logiciels corrigés et à jour.

L’entreprise sera rendue non conforme si les administrateurs n’ont pas permis au logiciel système d’exploitation public d’être actualisé à la suite des mises à jour du vendeur destinées à lutter contre des vulnérabilités connues. Les logiciels obsolètes sont une vulnérabilité courante dans la compromission et l’exploitation des données. La violation des données d’Equifax, où des millions de dossiers d’utilisateurs ont été volés, est un exemple de violation de données où un logiciel obsolète a permis aux attaquants d’accéder à ces dernières.

L’absence d’audit de l’accès aux données est un autre risque de non-conformité courant.

Par exemple, si un utilisateur de carte de crédit appelle le service client à propos de son compte, toute personne qui consulte les données devrait être suivie. Les données consultées par le représentant doivent laisser une piste d’audit afin que tout accès inapproprié puisse être évalué et examiné. Les pistes d’audit sont également nécessaires pour l’analyse judiciaire lors de la réponse à un incident après une violation de données.

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